Cliquez ici >>> 🏉 le projet de train hyperloop permettrait aux passagers

Cenouveau train supersonique, qui roulera à plus de 1220 kilomètres/heure, devrait être mis en circulation dès 2018, au Moyen Orient et en Asie, puis en Europe et aux Etats-Unis où la réglementation est plus sévère. Train, métro, il pourra prendre des formes différentes selon les villes et les besoins de leurs habitants. Leprojet du livre blanc prenait en compte l’intégration de la LGV reliant Marseille à Nice, la modernisation de la ligne TER Aix-Marseille, la réouverture de la ligne Aix-Rognac, la réalisation de centaines de kilomètres de voies en site propre pour un réseau métropolitain de bus rapides, 700M€ pour des projets routiers, et 800M€ pour des projets liés aux modes doux (piétons HyperloopTT : un projet ferroviaire futuriste qui avance en région toulousaine. Hier, le sommet des start-up, organisé par le magazine Challenges, s’est déroulé à Toulouse. L’occasion pour Bibop Gresta, le cofondateur du projet de train hypersonique Hyperloop TT, d’expliquer et de montrer que les tests menés sur ce futur moyen de Lhyperloop, une technologie de transport ultra-rapide par "tubes", a fait un pas de géant hier. La société Virgin a en effet pu tester un prototype d'un capsule 'hyperboucle" avec, pour la première fois, deux passagers humains à Commecela avait été déjà envisagé dès 2010 avec le projet de l'A30X [133] et selon les propos de Fabrice Brégier [69], le nouvel appareil pourrait être un appareil bicouloir, dont le cœur de gamme remplacerait l'actuel A321 neo, et adopter la dénomination de A230. De ce fait, l'A220 pourrait notamment gagner en capacité pour remplacer l'actuel A319 neo, mais aussi en partie l'A320 neo. Tous Les Site De Rencontre Du Monde. Hyperloop, le projet de transport révolutionnaire du patron de Tesla Motors, Elon Musk est en passe de devenir réalité. Des tests vont être réalisés en Californie. Très rapide, écologique, sans bruit, voilà un mode de transport idéal qui pourrait bien devenir réalité d’ici quelques années. Voilà 2 ans qu’Elon Musk avait dévoilé le projet Hyperloop, un train super rapide, capable de voyager à des vitesses atteignant 1300 km/h. En Californie, des tests pourraient être lancés bientôt. Hyperloop le projet fou d’Elon Musk En 2013, Elon Musk, le PDG de Tesla Motors, fondateur de SpaceX et créateur de PayPal présentait son projet de train supersonique capable d’atteindre 1300 km/h. Ce projet un peu fou permettrait théoriquement de relier Los Angeles à San Francisco en une trentaine de minutes ou encore Paris à Marseille en 40 minutes. Ce système permettrait des voyages de jour comme de nuit et indépendamment des conditions météorologiques. En outre, un tel transport ne nécessiterait que peu d’énergie qui serait produite grâce à des panneaux solaires et des éoliennes. Le principe de l’Hyperloop réside dans la possibilité de faire voyager des capsules à l’intérieur de tubes soutenus par des pylônes en réduisant au minimum la pression de l’air dans ces tubes. Chaque capsule pourrait accueillir jusqu’à 30 passagers. Elon Musk décrit son concept dans un document de 57 pages et aujourd’hui une compagnie américaine a été créée pour concrétiser ce projet Les premiers tests en 2016 ? L’entrepreneur Dirk Ahlborn, très intéressé par le projet du milliardaire Musk, a créé une entreprise nommée Hyperloop Transportation Technology HTT afin de réunir du personnel qui souhaite travailler à sa concrétisation. Aujourd’hui l’entreprise compte des collaborateurs dans plusieurs coins du globe. Invité au World Forum for Responsible Economy de Lille, Dirk Ahlborn annonçait que des premiers tests allaient être effectués sous peu “Nous allons commencer en 2016 la construction d’un premier tronçon test à Quay Valley Californie, sur 8 kilomètres. Nous le faisons aux Etats-Unis car nous avons accès au terrain. Mais, à terme, la première ligne Hyperloop pourrait naître partout dans le monde. Nos marchés cibles sont la Chine, l’Inde, l’Indonésie, Singapour, le Moyen-Orient et l’Afrique“, déclarait-il. La SNCF a confirmé avoir participé à la deuxième levée de fonds de 80 millions de dollars d'une des deux start-up qui planchent sur l'Hyperloop, le projet de train ultra-rapide imaginé par l'industriel Elon Musk. Du projet d'Hyperloop, cette capsule circulant à une vitesse folle dans un tube, au TGV du futur, il n'y a qu'un pas... que la SNCF aimerait bien franchir ! D'après BFM Business, les chemins de fer français auraient en effet participé à la deuxième lévée de fonds organisée par Hyperloop Technologies depuis renommée en Hyperloop One, une des deux start-up travaillant sur ce projet futuriste. Opération qui lui a permis de lever un total de 80 millions de dollars. Une information confirmée ce mardi 10 mai par la SCNF qui n'avait pas souhaité commenter l'information jusqu'ici. A LIRE AUSSI L’Hyperloop de SpaceX se dégote un design auprès des ingénieurs du MIT VOS INDICES source Cette levée de fonds a également été souscrite par GE Ventures, 137 Ventures et Kholsa Ventures, dont la mise de 26 millions de dollars avait été annoncée en mai 2015, mais aussi par les participants de la première levée de fonds Formation8, Sherpa Capital, Caspian Venture Capital, Zhen Capital notamment et par le fonds d'investissement français Partech Ventures. Un train roulant à 1200 km/h Après avoir été présénté dans un livre blanc en 2013, ce projet porté par l'industriel Elon Musk prévoit un mode de déplacement qui pourrait atteindre 1200 km/h, ce qui permettrait de réaliser le trajet entre San Francisco et Los Angeles en trente minutes ! Ce réseau de transport futuriste prévoit que les capsules transportant les passagers circuleront dans des capsules circulant dans des tubes basse-pression grâce à un champ magnétique généré par des moteurs à induction. A LIRE AUSSI "Il vaut mieux 10 000 personnes qui vous aident que 10 000 likes sur Facebook", lance le CEO d'Hyperloop Deux start-up travaillent actuellement sur ce projet la première, Hyperloop One, a prévu de réaliser ses premiers essais sur un terrai d'essai dans le Nevada dont la construction doit débuter cette année. C'est elle qui vient de réaliser la levée de fonds. La deuxième, Hyperloop Transportation Technologies, a annoncé en mars dernier travailler sur un premier tronçon à grande vitesse en Slovaquie. La construction de l'Hyperloop est entrée dans une nouvelle dimension. Imaginé par Elon Musk, l'Hyperloop est un train supersonique qui doit permettre de transporter des passagers dans des tubes quasiment vides d'air à une vitesse pouvant atteindre km/h. De quoi relier Paris et Marseille en une quarantaine de minutes quand il faut aujourd'hui 1h15 d'avion, sans compter le temps passé dans les aéroports et les transports annexes. L'ingénieur et patron de SpaceX et Tesla Motors voit dans cette invention le cinquième transport après le bateau, la voiture, l'avion et le train. Deux entreprises travaillent en parallèle à la concrétisation du projet Hyperloop Technologies et Hyperloop Transportation Technologies. Un circuit de test de 5km dans le désert du NevadaLa première, Hyperloop Technologies, a lancé la construction d'une piste d'essai de 5 kilomètres de long dans un terrain de mètres carrés situé dans le désert du Nevada, à proximité de Las Vegas. Dans un premier temps, les tests chercheront à atteindre la vitesse de 540 km/h en 2 secondes sur un segment d'un kilomètre, précise 01Net. L'objectif est ensuite d'y faire circuler un prototype de train capable d'atteindre la vitesse de km/h d'ici la fin du premier trimestre et d'y expérimenter le système de propulsion. L'avancement des travaux d'Hyperloop Technologies a fait l'objet d'un reportage exclusif de la chaîne CNN le 15 janvier dernier dans lequel apparaissent de gigantesques cubes d'une dizaine de mètres de long et de plus de 2 mètres de diamètre, hermétiquement scellés les uns aux autres, dans lesquels doivent être propulsées les capsules de transport de personnes. Concentrée sur le transport de fret, Hyperloop Technologies espère faire circuler les premiers Hyperloop commerciaux dès 2021 voire dès 2020. Une piste de test de 8 km en CalifornieDavantage tournée vers le transport de passagers, Hyperloop Transportation Technologies, la seconde start-up à l'ouvrage, a installé son grand chantier sur un terrain proche de la ville de Quay Valley, en Californie, entre San Francisco et Los Angeles. HTT a obtenu ces derniers jours l'aval des autorités du comté de Kings pour lancer la construction d'un tronçon d'expérimentation de 5 miles, environ 8 kilomètres, sur son terrain de Quay Valley. Le chantier devrait démarrer cet été lorsque les fondations auront été creusées. Le projet de segment d'expérimentation de l'Hyperloop de la société HTT Crédit Hyperloop Transportation Technologies "Après plus de deux ans et demi de recherche et développement, nos équipes passent un nouveau pallier. Nous disposerons du premier système Hyperloop au monde capable de transporter des passagers", s'est félicité le PDG de la société, Dirk Ahlborn, dans un communiqué relayé par The Verge. Hyperloop Transportation espère pouvoir transporter ses premiers voyageurs d'ici deux ans et relier, à terme, Los Angeles et San Francisco, distantes de près de 500 kilomètres, en seulement une demi-heure. Encore des obstacles à surmonterConcrètement, comment l'Hyperloop fonctionnerait-il ? Selon les plans dévoilés par Elon Musk, l'Hyperloop serait un "croisement entre le Concorde et le canon à propulsion magnétique". Dans un tube fermé et isolé, des capsules indépendantes ultralégères pour transporter les passagers seraient posées sur des coussins d'air pressurisé, ce qui limiterait les frictions dans le déplacement. Côté moteur, les capsules seraient équipées d'un système créant un champ électromagnétique, au fonctionnement similaire à celui des moteurs des voitures électriques Tesla. Combien coûterait un voyage dans un tel engin ? Selon le patron de Tesla Motors, père spirituel de l'Hyperloop, un aller-simple entre San Francisco et Los Angeles ne coûterait aux passagers qu'une vingtaine de dollars. Reste à savoir si ces prix, qui ne sont pour l'instant qu'une supposition, seront réellement ceux appliqués à cette capsule supersonique. Même si le projet devient plus concret de mois en mois, certains points restent encore à élaborer. Le design des capsules, le diamètre des tubes, mais aussi les villes qui pourraient être desservies par le nouveau moyen de transports. Car en février 2015, le rêve fou d'Elon Musk se heurtait à une barrière de taille obtenir un droit de passage dans chaque ville pour construire le tube et ses points de desserte, précisément alors que les espaces concernés sont déjà urbanisés et fortement congestionnés. Pour les entreprises qui travaillent sur le projet, c'est donc une longue route qui s'annonce. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info C’est la fête fin février, après 41 ans de carrière, Patrick a pris sa retraite. Pour l’occasion, il a ressorti son ancien costume, une livrée orange voyante, mais très à la mode au début de sa carrière, à la fin des années 1970. Sa tournée d’adieu terminée, le presque quinquagénaire est désormais cantonné dans un hangar. Oui, Patrick est un train. Ce surnom a été donné au TGV 01, le premier train à grande vitesse à circuler entre Paris et Lyon, faisant passer le temps de trajet de quatre à deux heures. Paris-Berlin en une heure Aujourd’hui le successeur de Patrick s’appelle hyperloop. Un vieux » concept repris et développé par Elon Musk, le propriétaire de Tesla et Space X il s’agit d’un train à sustentation magnétique, se déplaçant à l’intérieur d’un tunnel sous-vide d’air, pour neutraliser la perte de vitesse inhérente aux frottements. Vitesse moyenne 1 000 km/h, soit un peu plus que l’allure de croisière d’un Airbus A380. Hausse du coût de l’énergie oblige, l’hyperloop sera alimenté par des panneaux solaires installés sur les tubes dans lesquels il circulera, et aussi par l’énergie du freinage, récupérée. À lire Hyperloop les incertitudes économiques du train supersonique Trois entreprises s’affrontent actuellement pour développer l’hyperloop les Américaines Virgin Hyperloop One dans laquelle la SNCF a investi, Hyperloop Transportation Technologies HTT, et la Canadienne Transpod. Et cocorico ! Deux de ces entreprises ont installé un centre d’essai en France, en Haute-Garonne pour HTT et dans la Haute-Vienne, pour Transpod. Selon le directeur de Transpod, un ingénieur français, il est possible d’imaginer pour 2070 des lignes à très grande vitesse desservies par des hyperloops qui mailleraient » toute l’Europe. Le Français annonce ainsi un Paris-Berlin en une heure ou un Paris-Le Havre en 17 minutes – Paris Plages pourra aller se rhabiller… À condition, bien sûr, de trouver les capitaux nécessaires à la construction de ces voies ferroviaires d’un nouveau genre. Elles pourraient coûter de 20 à 40 millions du kilomètre, contre 15 millions pour une voie de TGV. Autre projet de train du futur, lui aussi teinté de bleu-blanc-rouge le Space train. À la différence de l’hyperloop, ce train ne se déplacerait pas à l’intérieur d’un tube, mais sur des coussins d’air, reprenant un concept l’aérotrain développé dans les années 1970 par un ingénieur français. Alors dépassé par le TGV, ce projet avait été abandonné en rase campagne ; les infrastructures de béton construites pour les tests sont encore visibles au milieu des champs, près d’Orléans. Mais le futur Space train n’aura pas le temps de rouiller, il devrait rouler à plus de 500 km/heure. Soit un Paris-Orléans en 15 minutes. Du diesel à la batterie Dans cette bataille pour la vitesse, une autre course à l’innovation est lancée, en lien direct avec les questions environnementales. L’enjeu est de taille à l’échelle de la France, 50 % des Trains express régionaux TER sont encore propulsés au diesel exclusivement, et 20 % sont équipés d’une double traction, électrique et thermique. Or l’objectif de la SNCF est de sortir du diesel en 2035. Pour rouler encore plus vert, plusieurs projets sont développés, parmi lesquels le train à hydrogène et autres trains à batterie. Dans le courant de l’année 2022, les premiers TER à hydrogène devraient ainsi être déployés en France. Leur principe de fonctionnement une pile à combustible logée dans le toit de la motrice, produisant de l’électricité grâce au mélange de l’hydrogène et de l’air ambiant, avec une puissance cependant limitée, permettant d’emmener 220 voyageurs, avec une autonomie de 600 kilomètres. Malgré cette limitation, les trains à batterie ont sans doute un grand rôle à jouer pour désenclaver les territoires qui sont loin des métropoles desservies par les lignes à grande vitesse. Puisqu’ils n’ont pas besoin d’être reliés à des caténaires transportant l’électricité pour fonctionner, ces trains à batterie pourraient être mis en service à moindres frais sur des petites » lignes départementales ou locales qui n’ont jamais été électrifiées, comme c’est le cas de 41 % des 30 000 kilomètres du réseau ferroviaire français. Une aubaine pour le développement des campagnes et des petites villes. Le Maglev dans les startings-blocks Avec la France et la Suisse, le Japon est l’autre grand pays du train. Son modèle à grande vitesse, le Shinkansen, embarque déjà ses passagers à plus de 500 km/heure. Baptisé Maglev, le train du futur japonais est à sustentation magnétique comme l’hyperloop, ce qui en fait un mode de transport très sûr. Dès 2027, le Maglev reliera Tokyo à Nagoya en 40 minutes – contre 4 h 20 en voiture, 1 h 46 avec les trains actuels, et une heure en avion. D’ici à 2045, la ligne sera prolongée jusqu’à Osaka, pour un Tokyo-Osaka en moins d’une heure – contre près de trois heures aujourd’hui. Coût du projet 55 milliards de dollars, un montant qui s’explique notamment par le coût de la construction des infrastructures, car une partie des voies seront souterraines. Le train autonome » bientôt en gare Comment faire face à la hausse du nombre de passagers, sur les grandes lignes, mais aussi dans les trains du quotidien, souvent bondés, par exemple en Île-de-France ? Pour y parvenir, deux solutions augmenter la capacité des trains – comme avec les TGV Duplex – ou bien augmenter la fréquence et le nombre des trains sur les lignes existantes. C’est en partant de ce constat qu’a été lancé, en 2018, un projet de train autonome par un consortium réunissant la SNCF, l’Institut de recherche technologique IRT Railenium, et aussi Bombardier, Bosch, SpirOps et Thales. Le grand atout d’un train autonome il sait optimiser sa circulation en suivant des modèles de conduite à la seconde près, mieux que ne pourront jamais le faire des conducteurs. En faisant circuler des trains autonomes coordonnés sur une même desserte, il est possible d’optimiser tout le système et de gagner en temps, en capacité et en ponctualité. Autre atout du train autonome il peut optimiser freinage et accélération pour réduire sa consommation d’énergie. Mais avant d’être envoyé sur les voies, un train autonome doit aussi savoir détecter des obstacles pour freiner avant le choc, être capable de lire » la signalisation et de faire remonter des informations sur les environnements traversés, et l’état des voies, voire dialoguer » avec les autres trains – puisque les trains autonomes croiseront encore longtemps des trains conduits par des cheminots de chair et d’os. Enfin, le train autonome doit pouvoir faire son auto-diagnostic pour détecter les pannes et anticiper les réparations, limitant ainsi les retards et les immobilisations. Soit un ensemble de capacités qui vont bien au-delà de celles des métros automatiques qui circulent de longue date à Lille ou à Paris ces métros se déplacent en effet dans des systèmes fermés », avec des portes palières qui empêchent les chutes sur les voies. Ils ne détectent pas les obstacles, uniquement les chocs. Un train circulant en système ouvert, avec des gares et des passages à niveau, doit, lui, pouvoir repérer avant le choc les obstacles potentiels véhicule en panne, branches ou vache échappée de son enclos. Cette capacité à comprendre » son environnement est explorée par SpirOps, l’une des entreprises embarquées dans le consortium qui développe les futurs trains autonomes de la SNCF. L’entreprise, qui s’est spécialisée dans la modélisation des comportements humains, participe au développement des modules de conduite des trains autonomes afin qu’ils soient capables d’avoir les bonnes réactions en cas d’imprévu, mais aussi de comprendre et d’anticiper les comportements des voyageurs sur les quais. Le train autonome embarque donc des technologies très variées, parfois déjà existantes, mais qu’il faut rendre plus robustes et plus fiables avant de pouvoir les utiliser dans un train. Il suppose aussi une évolution de la réglementation sur les transports ferroviaires. Lancé en 2018, le projet de train autonome devrait voir les premiers prototypes de trains de fret et de TER en 2023. Les premiers trains autonomes pourraient ensuite être déployés à partir de 2026 ou 2027 sur tout le territoire français. Économie Après un an d'annonces, ce projet de transport subsonique, à mi-chemin entre le Concorde et le chemin de fer, a été dévoilé. Après plusieurs mois d'incertitude, le milliardaire américain Elon Musk a finalement dissipé les doutes sur la crédibilité de son projet baptisé "Hyperloop", en dévoilant lundi 12 août une première esquisse de ce qui pourrait devenir le "cinquième moyen de transport moderne", après l'avion, le train, l'automobile et le bateau à moteur. Evoqué pour la première fois en juillet 2012, ce système révolutionnaire de transport subsonique à mi-chemin entre le Concorde et le chemin de fer, capable d'atteindre la vitesse de 1 220 km/h, commençait à prendre des allures de chimère. Assurant s'être "tiré une balle dans le pied" avec ce projet, Elon Musk avait indiqué au début d'août n'avoir aucune intention de construire l'Hyperloop, préférant se concentrer sur ses deux entreprises, Tesla voitures électriques et SpaceX fusées. Lire "Hyperloop, le pari fou du PDG de Tesla, le 'génie' Elon Musk" Le cofondateur de PayPal a pourtant tenu sa promesse en présentant le 12 août un document de 57 pages sobrement intitulé "Hyperloop Alpha", première pierre d'un projet qui pourrait selon lui aboutir d'ici une dizaine d'années. VINGT EUROS L'ALLER SIMPLE "L'Hyperloop consiste en un tube à basse pressurisation au sein duquel des capsules sont transportées à faible et à grande vitesse, reposant sur des coussins d'air pressurisé", détaille le document, issu du travail conjugué des équipes de Tesla et de SpaceX. Les capsules seraient propulsées grâce à un champ magnétique généré par une version du moteur électrique utilisé sur la voiture électrique Tesla S, alimenté par l'énergie solaire. La sensation à bord serait proche de celle d'un avion. "Ce serait doux, comme voler sur l'air". A en croire ce document, le projet n'est pas guidé que par la folie des grandeurs de son inventeur. Il permettrait également de réaliser d'importantes économies sur les trajets inférieurs à 1 500 kilomètres. Elon Musk envisage d'ailleurs très sérieusement de relier en trente-cinq minutes Los Angeles et San Francisco, éloignés d'environ 600 kilomètres, pour un coût total de 6 milliards de dollars. Soit dix fois moins que les 68 milliards du projet de train à grande vitesse récemment approuvé par les autorités californiennes, auquel s'est vivement opposé Elon Musk. Et bien plus rapide que les deux heures quarante de son futur trajet. Pour un aller simple de 20 dollars, une capsule de vingt passagers pourrait partir toutes les trente secondes pour traverser la Californie en parallèle de la très encombrée autoroute I5. UN PROTOTYPE CONSTRUIT PAR MUSK ? En outre, l'Hyperloop serait beaucoup moins vulnérable aux séismes, très fréquents en Californie, et peu exposé aux accidents, "car il ne peut pas s'écraser ou dérailler". Restent deux motifs d'incertitude. D'une part, la volonté des autorités californiennes de revenir sur leur décision pour se lancer dans un tel projet. Mais surtout, le degré d'implication personnelle d'Elon Musk, qui pourrait peser dans la balance. Après avoir assuré plusieurs fois être "trop occupé" pour construire lui-même l'Hyperloop, le jeune milliardaire a laissé entendre lundi qu'il pourrait prendre en charge le lancement du projet, "avant de transmettre les rênes à quelqu'un d'autre". Le document de présentation est d'ailleurs clair sur ce point répétant à plusieurs reprises que le projet comporte "sans aucun doute des erreurs et des éléments à optimiser", M. Musk invite toutes les bonnes volontés à lui soumettre leurs idées, sur le modèle de l'open source. "Je suis tenté de créer au moins un prototype de démonstration, a-t-il toutefois reconnu. Je n'essaie pas de faire des tonnes d'argent avec ça, mais j'aimerais que [ce projet] devienne réalité et je pense que cela aiderait si je faisais un modèle." Lire également édition abonnés "Tesla, la dernière coqueluche de la Silicon Valley" Le Monde avec AFP et Reuters Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

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